Ce matin-là, isolés du reste du monde par un épais brouillard, nous étions très indécis quant à la façon de passer la journée et le bulletin météo ne nous donnait pas beaucoup d'encouragements. Pourtant, la veille encore, nous avions projeté de faire une grande promenade dans les bois de Saint-Hubert.
Autour de la table, nous cherchions un peu de réconfort dans les plans et guides de la région, espérant trouver le moyen d'échapper à cet univers humide et cotonneux. Chacun de nous guettait discrètement par la fenêtre le moindre signe d'amélioration. Vers midi, le brouillard s'était enfin dissipé laissant place à une brume des plus romantiques. Notre décision était prise : nous allions promener jusque Arville, le village voisin.